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Après une frappe menée jeudi contre un navire suspecté de transport de drogue dans les Caraïbes, les États-Unis ont capturé des survivants pour la première fois depuis que le président Donald Trump a lancé des attaques meurtrières dans la région cet été, ont affirmé vendredi un responsable de la défense et une autre personne au courant du dossier.
Il s'agirait d'au moins la sixième frappe depuis début septembre, et la première à permettre la récupération de survivants par l'armée américaine. Le sort des individus, qui, selon cette personne, seraient détenus à bord d'un navire militaire américain, n'était pas encore connu.
Ces sources ont confirmé la frappe sous le couvert de l'anonymat, l'administration Trump n'ayant pas encore reconnu publiquement son existence. Cette frappe de jeudi porte à au moins 28 le bilan des morts de l'action militaire de l'administration Trump contre les navires dans la région.
Donald Trump a justifié ces frappes en affirmant que les États-Unis étaient engagés dans un «conflit armé» avec les cartels de la drogue, s'appuyant sur la même autorité juridique que celle utilisée par l'administration Bush lorsqu'elle a déclaré la guerre au terrorisme après les attentats du 11 septembre. Cela inclut la capacité de capturer et de détenir des combattants et d'utiliser la force meurtrière pour éliminer leurs dirigeants.
Les survivants de cette frappe sont désormais confrontés à un sort et à un contexte juridique incertains, notamment la question de savoir s'ils sont désormais considérés comme des prisonniers de guerre ou des accusés dans une affaire pénale. La Maison-Blanche n'a pas commenté la frappe.
L'agence Reuters a été la première à annoncer la nouvelle de la frappe jeudi soir.