Début du contenu principal.
Les deux parties ne parviennent pas à s'entendre sur la question des salaires.
Les employés syndiqués de la résidence privée pour aînés la Villa d'Alma ont voté à 100% pour un mandat de grève générale illimitée à utiliser au moment jugé opportun, en octobre dernier.
Malgré les échanges respectueux, les deux parties ne parviennent pas à s'entendre sur la question des salaires. Face à la hausse du coût de la vie, le Syndicat réclame au minimum un salaire de 18 $ l'heure pour la nouvelle convention des travailleurs et des travailleuses.
Les conditions seraient ainsi plus attirantes pour recruter de nouveaux employés, estime Liliane Malouin, déléguée syndicale de la Villa d’Alma.
«Une préposée peut gagner entre 14.25 $ et 16.15 $ l’heure. Par chance, le gouvernement a reconnu que notre travail était essentiel et a accordé une prime qui nous permet d’avoir 4 $ de plus, mais sans jamais dépasser 21.27 $. Il va nous arriver quoi lorsque la prime sera terminée?»
Le syndicat déplore que les gens qui prennent soins des aînés recoivent si peu de reconnaissance.
«Il faut plus que des mercis! On a reconnu le personnel travaillant dans les CPE, ainsi, nos ainés ne valent-ils pas autant que nos petits? D’autant que ce sont eux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui.»