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Les employés de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) ont voté à 97% en faveur d'une grève de trois jours.
Les 400 membres du Syndicat des professionnelles et des professionnels de la santé publique du Québec (SPPSPQ-CSQ), qui sont sans contrat de travail depuis avril 2020, demandent un «salaire plus juste» et une «meilleure reconnaissance de leur expertise».
«Nous nous sommes présentés de bonne foi à la table de négociation, mais rien n’avance. Alors que les autres employés du réseau de la santé ont déjà renouvelé leur convention collective, nous avons l’impression d’être laissés de côté. Pendant ce temps, nos conditions de travail continuent à se détériorer sans que nous ne puissions rien faire», explique Étienne Pigeon, président du SPPSPQ-CSQ.
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En vain des offres soumises par l’employeur considérées comme «insatisfaisantes», ils espèrent que leur employeur démontrera une plus grande ouverture et qu'ils arrivent à conclure une entente de principe «satisfaisante».
M. Pigeon précise qu’il est urgent d’améliorer les salaires des professionnels de la santé publique, qui sont loin d’être à la hauteur de professions qui ont nécessité des études universitaires très longues et coûteuses.
«Ce n’est pas normal que notre salaire de base soit inférieur à celui d’un préposé aux bénéficiaires. Quand tu as investi autant dans le développement d’une expertise, de telles conditions sont inacceptables», dénonce Étienne Pigeon.
Mandat de grève de 3 jours voté à 97% par les professionnels professionnelles et professionnels de la santé publique de l'INSPQ.
— CSQ (@CSQ_Centrale) October 26, 2022
👉 « Ce n’est pas normal que notre salaire de base soit inférieur à celui d’un préposé aux bénéficiaires. »
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Le président du SPPSPQ-CSQ ajoute qu’«après avoir traversé une crise sanitaire et assuré des services-conseils et analytiques quasiment sans répit, les équipes scientifiques de l’INSPQ souhaitent rattraper le retard salarial accumulé avec leurs homologues des autres organisations et obtenir une part de reconnaissance»
Le personnel professionnel en grève concerne notamment des conseillers scientifiques dans le domaine de la santé environnementale, de la toxicologie, des maladies infectieuses et de la santé au travail, mais aussi des agents d’information, bibliothécaires, statisticiens, épidémiologistes, géomaticiens et analystes informatiques.