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Les employés de la CDPDJ réclament la parité avec les augmentations salariales obtenues par les groupes comparables de travailleuses et de travailleurs du secteur public.
Les employés de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) sont en grève pour une troisième journée. Ils souhaitent ainsi forcer leur employeur et le gouvernement du Québec à reconnaître l'importance de leur travail.
Les employés de la CDPDJ sont sans convention collective depuis plus d’un an et ils réclament la parité avec les augmentations salariales obtenues par les groupes comparables de travailleuses et de travailleurs du secteur public.
«Avec cette troisième journée de grève, les travailleuses et les travailleurs de la CDPDJ montrent à quel point ils sont déterminés à se faire respecter. Leur patience atteint ses limites. Il est temps que la CDPDJ et le Conseil du trésor nous reviennent avec des offres qui répondent à nos demandes légitimes», explique Kathrin Peter, présidente du Syndicat des employés de la CDPDJ.
Les syndiqués ont déjà utilisé deux jours de grève, les 16 et 17 juin dernier. Ce moyen de pression avait permis des avancées à la table de négociations selon le syndicat des employés qui estime tout de même qu’il reste du chemin à faire.
«Pour que la CDPDJ demeure l'institution essentielle de défense des droits et libertés de la population, elle a besoin que ses employé-es soient bien reconnus. Pour cela, elle doit intervenir auprès du Conseil du trésor pour que la négociation aboutisse enfin», de conclure Jessica Goldschleger, vice-présidente de la Fédération des professionnèles* (FP-CSN).
* À noter que le terme épicène «professionnèles» utilisé par la FP-CSN vise à représenter tous les membres de la fédération, indépendamment de leur genre.
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