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Les Immeubles Vianney Ouellet peuvent aller de l'avant dans la démolition de l'immeuble pour le remplacer par une maison bi-familiale de deux logements.
Les opposants à la démolition de la maison du 304 de l'avenue de la Cathédrale de Rimouski ont bruyamment manifesté leur désaccord à la suite de la décision des élus d'accepter la demande de démolition des propriétaires.
Les Immeubles Vianney Ouellet peuvent aller de l'avant dans la démolition de l'immeuble pour le remplacer par une maison bi-familiale de deux logements.
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Le maire Guy Caron a été dans l'obligation d'ajourner la séance du conseil pendant 30 minutes lundi soir en raison des interruptions à répétition des opposants à la démolition.
Il a répété à de nombreuses reprises que la décision des élue(s) rimouskois respecte l'évaluation des experts de la Ville qui ont conclu que la vétusté du bâtiment rendait impossible une restauration.
Les opposants et opposantes ont monopolisé la période de questions d'une heure suivant la séance régulière.
Certains conseillers ont mal accepté les remarques des locataires à l'effet que la Ville ne les a pas tenus informer des développements dans ce dossier.
Le conseiller du district St-Robert Jocelyn Pelletier a notamment pris la défense des élus (es) alors que certains opposants ont déclaré qu'ils n'avaient pas de coeur et qu'ils semblaient être du bord des riches propriétaires.
Même s'il comprend la réaction émotive des opposants à la démolition de la maison du 304 de l'avenue de la Cathédrale, Guy Caron affirme que les élus ont pris la seule décision possible.
Le rapport des experts de la Ville indique l'état de grande vétusté de la maison et qu'il serait impossible d'en conserver l'aspect patrimonial en cas de rénovation.
C'était une question de temps avant que l'immeuble soit déclaré insalubre.
«La première plainte qui nous est venue à la Ville de Rimouski pour cette maison est en 2018. L'état de délabrement était probablement plus vieux que ça mais personne n'a porté plainte jusque-là, incluant les locataires», a dit le maire Caron.