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Selon une étude, les diplômés universitaires rapportent près de 29 milliards de $ au PIB du Grand Montréal.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a dévoilé les résultats d'une étude réalisée avec neuf établissements universitaires de la Ville de Montréal.
Intitulée «La contribution des universités du Grand Montréal à l’économie du Québec», cette étude est une mise à jour de l'étude réalisée en 2016.
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«L’étude montre le lien étroit entre le dynamisme de Montréal et la bonne santé de ses universités. Les secteurs clés de notre économie sont en effet caractérisés par une forte proportion des emplois qui requièrent un diplôme universitaire», a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM.
Contribution des universités du Grand Montréal à l'économie du Québec : "Grâce à ses universités, Montréal est une ville jeune, qui attire la jeunesse. C'est un facteur important de notre rayonnement" - @MichelLeblanc20 pic.twitter.com/kIS8aDP6Yw
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Selon l’étude, les diplômés universitaires rapportent près de 29 milliards de $ au PIB du Grand Montréal. Ainsi, les diplômés, travaillant dans tous les secteurs confondus, contribueraient à la pénurie de la main d'oeuvre, la croissance des entreprises et de la métropole en général.
En 2021, 76,5% des détenteurs d’un diplôme universitaire et 66% des diplômés postsecondaires étaient à l'emploi, indique-t-on.
«Le taux de chômage des détenteurs d’un diplôme universitaire est significativement plus faible que celui des détenteurs d’un DES ou d’un diplôme d’études postsecondaires», mentionne l'étude.
Contribution des universités du Grand Montréal à l'économie du Québec : "Il faut que nos jeunes comprennent que la formation post-secondaire est essentielle pour se trouver un emploi. C'est une tendance qui va encore s'accroître" - @MichelLeblanc20 pic.twitter.com/ISDHgiEHic
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Aussi, on retrouve 160 000 employés ayant un diplôme universitaire qui travaillent dans le secteur des technologies de l’information et des communications.
«C’est une grande force de notre métropole, et cela passe notamment par une forte synergie entre les universités et le secteur privé», a poursuivi M. Leblanc en ajoutant que la valorisation et la commercialisation de la recherche doivent être encore plus renforcées par le gouvernement.
Contribution des universités du Grand Montréal à l'économie du Québec : "La réputation de Montréal en tant que pôle de recherche est très positive. Quand on veut attirer des investissements étrangers, c'est très positif" - @MichelLeblanc20 #polmtl #polqc #polcan pic.twitter.com/ZP8Oz76JRv
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L’étude démontre qu’obtenir un diplôme universitaire permet de recevoir un rendement annuel de 16,1 % pendant toute la durée d’une vie active.
«L’étude de la CCMM confirme le rôle des établissements d’enseignement supérieur en tant que moteurs de création de richesse économique, sociale et culturelle de la métropole. Avec ses neuf établissements d’enseignement supérieur, Montréal joue un rôle central dans le développement de l’innovation et de la main-d’œuvre au Québec», a souligné la mairesse Valérie Plante.
Toutefois, cette étude indique qu’il y a encore «beaucoup de chemin à faire» notamment sur le nombre de diplômés dans le marché du travail et du nombre des étudiants étrangers dans les établissements.
Selon le Recensement de 2016, la proportion de la population de Montréal âgée de 25 à 65 ans et titulaire d’un diplôme était de près de 32%, en deçà des autres grandes villes canadiennes. Mais, la proportion de diplômés universitaires est plus importante chez les 25 à 34 sans avec un taux de 38,5%.
«Si l’impact de nos établissements universitaires est colossal à tout point de vue, il n’en demeure pas moins que nous éprouvons un retard lorsqu’on se compare à d’autres juridictions en Amérique du Nord», a ajouté M. Leblanc.
Du côté des étudiants internationaux, le Québec comptait 48 948 étudiants internationaux entre 2019 et 2020, soit une augmentation de 34% mais peu comparé au reste du Canada.
«Cette croissance est inférieure à ce que l’on observe dans les autres provinces canadiennes. Dans le contexte démographique actuel, tous les ordres de gouvernement doivent jouer leur rôle pour soutenir les universités montréalaises dans leurs efforts d’attraction et de rétention des talents internationaux», a conclu le président du CCMM.
Contribution des universités du Grand Montréal à l'économie du Québec : "On veut qu'il y ait des étudiants internationaux dans tout le Québec, mais on veut que les chiffes continuent à croître à Montréal" - @MichelLeblanc20
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Montréal accueille près de 173 000 étudiants des cycles supérieurs chaque année, dont 34% d’entre eux sont des étudiants étrangers fréquentant des universités montréalaises.
Contribution des universités du Grand Montréal à l'économie du Québec : "Ce qui attire les étudiants, ce sont les universités et la Ville. Les étudiants ont des grandes attentes quand ils arrivent à Montréal, notamment sur l'abordabilité, la sécurité et la mobilité" - @Val_Plante pic.twitter.com/c7dBEUBi59
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«En tant que deuxième meilleure ville étudiante des Amériques, nous allons continuer de miser sur la qualité de vie, qui attire de nombreux étudiants chaque année, notamment l’abordabilité, le dynamisme culturel et l’offre de mobilité», a dit Mme Plante.
L’étude est disponible sur le site de la Chambre.