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Après avoir manifesté devant l'Assemblée nationale il y a deux semaines, plusieurs personnes étaient de retour dans les rues de Québec, samedi.
Après avoir manifesté devant l'Assemblée nationale il y a deux semaines, plusieurs convois étaient de retour dans les rues de Québec, samedi.
Des milliers de personnes ont convergé vers l'Assemblée nationale à Québec pour participer au «convoi de la liberté».
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Un peu avant 11h, des poids lourds, un autobus scolaire et des tracteurs étaient stationnés sur le boulevard René-Lévesque près du Parlement. Sur Twitter, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a indiqué que la présence de véhicules ne sera tolérée que dans ce secteur.
«Une zone de stationnement de camions est présentement tolérée sur René-Lévesque entre Honoré-Mercier et Claire-Fontaine tel qu'entendu avec les organisateurs. Toute autre immobilisation ailleurs ne sera pas tolérée et résultera d'une intervention policière», a écrit le SPVQ.
En fin de journée, la police a indiqué avoir procédé à quatre arrestations : deux en vertu du Code criminel pour voies de fait et action indécente et deux en vertu de la règlementation de paix et bon ordre.
Malgré ces arrestations et les 46 constats d'infraction émis, «l'ensemble de la manifestation s'est déroulée dans le bon ordre», a déclaré le SPVQ.
13h30 | L'organisateur de la manifestation Bernard «Rambo» Gauthier s'est présenté devant la foule.
Le syndicaliste a félicité les manifestants pour leur discipline, espérant maintenant avoir un retour d'ascenseur du gouvernement. Il s'est dit fier d'avoir la confirmation des policiers que les manifestants sont plus nombreux que lors de leur dernier passage. Le SPVQ n'a toutefois par confirmé cette évaluation de foule.
13h08 | Pourquoi se présenter un deuxième weekend à Québec?
Les raisons qui amènent les personnes présentes à participer à la manifestation sont diverses, rapporte la journaliste de Noovo Info, Caroline Dumont.
De son côté, un homme de la Beauce doute fortement du retrait définitif du passeport vaccinal.
«Le passeport ne sera pas retiré. Si tu regardes comme il faut, je peux te montrer des vidéos, c'est eux-autres mêmes, Legault et compagnie, qui étaient pour mettre l'identité numérique. On ne s'en va pas pour une belle chose dans quelques années.»
Pour plusieurs parents, le gouvernement doit mettre fin au port du masque pour les enfants.
12h42 | La foule est massée devant l’Assemblée nationale, où les organisateurs doivent tenir un discours vers 13 h.
11h50 | Le SPVQ annonce avoir fait trois arrestations dans les alentours de l'Assemblée nationale. La manifestation se déroule tout de même de manière pacifique et calme, rapporte le service de police.
#MANIFESTATION | Malgré trois arrestations qui ont été effectuées en périphérie de l'@AssnatQc, la majorité des manifestants respectent et honorent leur entente de vouloir manifester pacifiquement pic.twitter.com/kjVePqqNE4
— Service de police de la Ville de Québec (@SPVQ_police) February 19, 2022
11h12 | Une scène est installée devant l’Assemblée nationale. Des manifestants forment une chaîne humaine pour transporter des sacs de toutous jusqu'à la scène près de la fontaine de Tourny, où les organisateurs comptent distribuer les peluches aux enfants pendant la journée.
«Aujourd'hui, c'est une manifestation pour les enfants. Les toutous, c'est le dernier contact qu’ils ont le soir pour sécher leurs larmes avant de se coucher», a expliqué une manifestante à Noovo Info.
10h30 | Forte présence policière à proximité de l'Assemblée nationale malgré un début de manifestation plutôt calme. Peu de manifestants sur place pour le moment.
09h33 | La journaliste de Noovo Info, Caroline Dumont, rapporte qu'un convoi, sur le boulevard Laurier, se dirige vers l'Assemblée nationale. Les manifestations devraient débuter dans les alentours de 10 h.
Parmi les manifestants, Christian Martel a tenu à être présent au «convoi de la liberté», malgré les assouplissements annoncés par le gouvernement en début de semaine.
«La pandémie, c'est fini, c'est fini, il faut tout abolir, on est tanné, c'est assez là...», a indiqué celui qui souhaite qu'il n'y ait plus jamais de passeport vaccinal et qui, comme de nombreux manifestants, demande la fin du port du masque obligatoire pour les enfants à l'école.
Une autre manifestante, Sylvie, qui refuse de donner son nom de famille, travaille dans une résidence privée pour personnes âgées.
«Ils (les politiciens) ne voient pas la tristesse des personnes âgées», explique celle qui dénonce les mesures trop strictes d'isolement des aînés.
«Avec toutes les menaces de pertes d'emploies parce qu'on n'est pas vacciné, c'est tout un stress qui nous font vivre», a ajouté celle qui dit n'avoir aucune confiance envers le gouvernement et qui craint un retour éventuel du passeport vaccinal.
Le passeport n'est plus requis depuis mercredi dans les magasins à grande surface, ainsi que les succursales de la SQDC et de la SAQ. À compter du 21 février, il ne sera plus exigé dans les lieux de culte. Puis, il sera retiré complètement à compter du 14 mars, au moment où une majorité des mesures sanitaires aura été abolie.
En début de soirée vendredi, une quinzaine de personnes s'étaient rassemblées devant l'Assemblée nationale. Quelques mètres plus loin, trois camions de la Ville de Québec bloquaient le chemin sur l'avenue Honoré-Mercier et une vingtaine de policiers étaient sur les lieux.
Vers 19h, les organisateurs n'avaient toujours pas fait de demande officielle pour un «événement festif». Une manifestation de camions est prévue tout le week-end près de l'Assemblée nationale.
De son côté, la Ville de Québec a donné davantage de pouvoirs à son chef de police et interdit notamment de nouveau la consommation d'alcool dans les lieux publics.
«Très peu» de désagrément avait été rapporté en lien avec l'utilisation d'appareils de cuisson ou de la consommation d'alcool lors des manifestations au début du mois.
La modification vise notamment à éviter tout problème ultérieur, avait mentionné M. Marchand. Cette modification permettra au corps policier d'apporter, avant ou pendant les manifestations, les «bonnes actions en fonction de quelles sont les intentions ou non des manifestants», avait expliqué M. Marchand en conférence de presse.