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Après la hausse du prix du bois d'oeuvre, voilà que les entreprises de portes et fenêtres du Saguenay-Lac-Saint-Jean subissent aussi les frais de la pandémie.
La très forte demande, la pénurie de main d'oeuvre et de matériaux, en plus de la hausse du prix de l'essence influencent les délais de pose de portes et fenêtres qui s'allongent parfois jusqu'en 2023.
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L'augmentation des coûts est si imprévisible que les entreprises ne peuvent garantir les prix et doivent absorber les hausses, explique Steeven Morin, copropriétaire de Fenêtres Polyco, à Jonquière.
«Ce que j'ai vendu pour installation en octobre par exemple, si j'ai une augmentation sur le thermos, c'est moi qui l'absorbe. On a tout le temps une surcharge de transport qu'on absorbe, mais qu'on va être obligés de refiler aux clients à un moment donné», précise-t-il.
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Steeven Morin honore ses contrats, tout comme Fenêtres St-Paul, à Chicoutimi, qui a fait le choix de ne pas vendre trop à l'avance pour éviter les pertes. Actuellement, l'entreprise en est au mois d'août dans son carnet d'installation de portes et fenêtres.
«Ce sont des années record en ouvrage, mais qui nous coûtent cher », résume le propriétaire de Fenêtres St-Paul, Stephan Girard.
Selon lui, tout est compliqué depuis deux ans : les délais de livraison s'allongent, les pénuries de matériaux se succèdent. Les entrepreneurs doivent prévoir le coup et augmenter leur inventaire pour parvenir à répondre à la demande. Sans parler du recrutement de nouveaux employés qui s'avère ardu.
Il faut donc appeler rapidement pour se faire poser des portes et fenêtres et prendre son mal en patience pendant quelques mois.