Économie

Les constructeurs disent devoir payer des milliards en crédits avec l'exigence de VÉ

Publié

0abf97cab61048b3ccbe6878a11a9de8732df6090d5db62886508a65928246f9.jpg Un véhicule électrique est rechargé à une borne de recharge Tesla à Ottawa, le mercredi 13 juillet 2022. LA PRESSE CANADIENNE/Sean Kilpatrick

Les constructeurs automobiles avertissent qu'ils pourraient devoir débourser des milliards de dollars en crédits si l'obligation canadienne relative aux véhicules électriques est appliquée telle quelle et que les ventes ne progressent pas de façon importante.

S'adressant jeudi à une commission parlementaire, le président de l'organisation canadienne représentant Ford, General Motors et Stellantis a déclaré que les constructeurs automobiles avaient déjà conclu des accords avec des entreprises comme Tesla pour acheter des crédits afin de combler les déficits de ventes prévus, ce qui pourrait coûter plus de 3 milliards $ à l'industrie d'ici 2030.

L'obligation de vente de véhicules électriques exige des constructeurs qu'un certain pourcentage de leurs ventes de voitures, de camionnettes et de véhicules utilitaires sports neufs soient des véhicules zéro émission, ce qui inclut les hybrides rechargeables.

Si les entreprises n'atteignent pas leurs objectifs de vente, elles peuvent construire des bornes de recharge pour obtenir des crédits couvrant jusqu'à 10 % de leur cible.

Pour tout crédit supplémentaire, les constructeurs automobiles devront se tourner vers des entreprises comme Tesla qui ont vendu plus de véhicules électriques que nécessaire.

Le gouvernement a suspendu plus tôt ce mois-ci l’imposition de niveaux minimums de ventes de véhicules électriques qui devaient entrer en vigueur en 2026 et a lancé un examen de 60 jours, mais les constructeurs automobiles canadiens ont réclamé l'abrogation complète de la politique.