Début du contenu principal.
Les chauffeurs d'autobus de Lévis sont en grève pour six jours. Les négociations pour le renouvellement de la convention collective n'ont toujours pas abouti, alors les 110 chauffeurs de la Société de transport de Lévis ont mis leurs menaces à exécution, lundi matin.
Au cœur des revendications: un statut moins précaire pour les chauffeurs et la fin de la sous-traitance de certains parcours. Deux demandes qui sont reliées, selon le président du syndicat des chauffeurs d'autobus de la Rive-Sud, Alain Audet.
À lire également:
La grève du transport en commun pourra-t-elle être évitée à Lévis?
«Présentement, un chauffeur qui rentre à la STLévis est sur appel sans garantie d'heures», précise-t-il. Pour la partie patronale, la décision de recourir à la grève comme moyen de pression est démesurée.
«La grève, c'est l'artillerie lourde, affirme le vice-président de la Société de Transport de Lévis Michel Patry. Ils nous demandent de nous rendre. Une reddition, ce n'est pas une négociation.»
Les deux parties affirment être de bonne foi. Le transport en commun est souvent montré du doigt comme le parent pauvre à Lévis et il n'est pas considéré comme un service essentiel. Il faudrait le financer davantage, estime le conseiller d'opposition chez Repensons Lévis, Serge Bonin.
«Per capita, on met moins d'argent dans le transport en commun que les autres villes, souligne-t-il. Il faut que les citoyens aient l'option d'utiliser le transport en commun.»
À noter que les services de transport adapté et les parcours dans l'ouest de la ville opérés par Autocars des chutes demeurent en fonction pendant la durée du conflit.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.