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Au tour des chauffeurs d'autobus scolaires de Transdev desservant le Centre de services scolaires des Hautes-Rivières (CSSDHR) de laisser planer la menace d'un débrayage.
Les salariés ont rejeté à 95 % les dernières offres patronales et ont, ensuite, adopté à l'unanimité un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.
Trois points sont principalement en litige. Les salaires, le calcul de l'indemnité servant à compenser le temps passé entre le garage et le lieu d’embarquement ou de débarquement des enfants.
La durée de la convention est, également un enjeu, l'employeur proposant six ans alors que le syndicat ne veut pas d'une entente de plus de cinq ans.
Une nouvelle rencontre de négociation est prévue le 10 mars. Les 40 conducteurs et conductrices d'autobus scolaires de Transdev sont sans nouveau contrat de travail depuis septembre dernier.
«Nos membres ont vu leur pouvoir d’achat diminuer ces dernières années. Ils et elles sont déterminés à remonter la pente sur le plan salarial et éviter les reculs dans leurs conditions de travail. Le mandat que nous ont donné les membres est très clair avec un vote à 100 %. L’employeur doit nous prendre au sérieux.»
- Claude Taillon, président de l’unité syndicale 9414 du Syndicat des Métallos