Les centres d’inhalation ou d’injection supervisée n’ont pas leur place près des écoles ou des garderies, martèle le Parti libéral du Québec (PLQ).
La porte-parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, Elisabeth Prass, et la porte-parole libérale en matière d'éducation, Marwah Rizqy, ont demandé mardi au ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmand, d’interdire l’implantation de ces sites à moins de 250 mètres des établissements scolaires.
Mme Rizqy et Mme Prass disent avoir présenté une motion au gouvernement afin d’interdire l’implantation de tout site d’inhalation et/ou d’injection supervisée à moins de 250 mètres de tout établissement «dispensant des services de garde éducatifs à l'enfance, des services d'éducation préscolaire, des services d'enseignement primaire ou secondaire, des services éducatifs en formation professionnelle ou des services éducatifs pour les adultes en formation générale».
«Malheureusement, le gouvernement de la Coalition avenir Québec et Québec solidaire l'ont rejetée», a déploré le PLQ par voie de communiqué.
«Bien que le PLQ reconnaisse depuis plusieurs années les bienfaits de ce type de centre pour réduire les méfaits associés à la consommation de drogues, il apparait évident que cela ne doit pas être aux abords d'une école ou d'un centre de service de garde éducatif à l'enfance», ont déclaré Mme Rizqy et Mme Prass par voie de communiqué.
Les députées disent se ranger derrière les parents de l’école primaire Victor-Rousselot, à Montréal, qui sont inquiets de la construction du centre d’inhalation supervisée de drogues à moins de 100 mètres de l’établissement scolaire.
À voir ci-dessous: Un centre d'inhalation supervisée près d'une école primaire inquiète
Le PLQ a mentionné que M. Carmand avait mentionné en septembre dernier qu’on ne pouvait pas «imposer un CIS aussi près d'une école sans acceptabilité sociale».
«Nous sommes surprises que le gouvernement ait autorisé l'implantation du CIS de la Maison Benoît-Labre si près d'une école et nous lui demandons de reculer sur cette décision», lancent les porte-paroles libérales.
De leur côté, les parents de l’école Victor-Rousselot ont démarré une pétition afin de freiner le projet.

