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Les heures de travail difficiles, le temps supplémentaire obligatoire et les salaires très peu compétitifs sont les principales causes du manque de main-d'oeuvre.
Un manque criant de répartiteur inquiète les centres d’appels d’urgence de la Sûreté du Québec.
Depuis deux ans les centrales d'appels du 911 roulent en sous-effectif, transférant parfois les appels dans d'autres régions lorsque celle-ci est trop occupée.
«Le problème c'est que lorsque l'appel est pris en Abitibi ou en Outaouais, le délai va être plus long avant de localiser où l'évènement à lieu puisque les répartiteurs n'ont pas une connaissance fine du territoire.» -Nathalie Garvin, vice-présidente du Syndicat de la fonction publique
Nathalie Garvin, vice-présidente du Syndicat de la fonction publique, explique ce manque de main-d'oeuvre par les heures de travail difficiles, le temps supplémentaire obligatoire et les salaires très peu compétitifs, particulièrement à la SQ.
«Le salaire maximal des préposés aux télécommunications de la Sûreté municipale à Chicoutimi est de 68 000$ par année. Pour un chef d'équipe de la Sûreté du Québec, son salaire est entre 45 000$ et 47 000$.»
Nathalie Garvin indique qu'un projet-pilote a été implanté à Mascouche pour que les répartiteurs d’appels d’urgence de la Sûreté du Québec obtiennent une troisième fin de semaine de congé sur un roulement de cinq fins de semaine.