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Les bracelets antirapprochements maintenant disponibles dans quatre nouvelles régions
«Le bracelet antirapprochement peut contribuer à sauver des vies et à redonner la paix d’esprit à de nombreuses femmes», a déclaré le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel.
Québec poursuit l’implantation des bracelets antirapprochements (BAR) dans les régions de Montréal, de la Côte-Nord, de l’Estrie, et du Centre-du-Québec.
Ces bracelets sont une mesure de lutte contre la violence conjugale et les féminicides.
«Le BAR peut contribuer à sauver des vies et à redonner la paix d’esprit à de nombreuses femmes», a déclaré le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, par voie de communiqué.
À ce jour, un total de 65 bracelets ont été imposés au Québec.
Québec a débuté l'implantation de ce projet avec la Capitale-Natioanle en mai 2022, et devrait terminer avec les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et du Nord-du-Québec, en septembre 2023.
Le premier bracelet a été installé au Québec en juin 2022. Il avait été installé sur un homme de 23 ans qui sortait de prison, et qui avait menacé son ex-conjointe à mort.
En adoptant cette mesure, le Québec devenait la première province au Canada à appliquer ce type de ressource visant à protéger les victimes de violence conjugale, ou à tout le moins de leur assurer un certain périmètre de sécurité.
Voici comment fonctionne un BAR
Le BAR est composé de deux dispositifs. Un bracelet inamovible est attaché à la cheville de la personne accusée ou contrevenante. Il est relié à une application installée sur un téléphone remis à la victime.
Lorsqu’il y a une transgression du périmètre de sécurité, un signal est transmis à une centrale de surveillance et entraîne une intervention policière.
Le port du dispositif peut être imposé par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ou la direction d’un établissement de détention.
Le bracelet devra être porté durant toute la durée de probation des individus déclarés coupables de violence conjugale ou d’agression sexuelle.
Avec des informations d’Émile Bérubé-Lupien, Noovo Info.