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Les avocats de l'aide juridique exigent la parité avec leurs confrères du DPCP.
Les avocats de l'aide juridique au Québec en ont assez.
Sans convention collective depuis 2019, les membres de la Fédération des avocats et avocates de l’aide juridique du Québec (FAAJQ) n’exigent rien de moins que la parité salariale avec les procureurs du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), ce que refuse le gouvernement caquiste.
Pourtant, cette parité a été reconnue par les gouvernements précédents. À la table de négociations, Québec propose une offre salariale de 6% sur trois ans, selon le syndicat. Leurs confrères et consœurs de la Couronne, pour leur part, ont obtenu 10% sur quatre ans.
«On ne comprend pas pourquoi, alors qu'on a toujours eu l'équivalent, maintenant on devrait accepter un écart. On trouve ça inacceptable. Notre inquiétude est qu'on ne devienne plus concurrentiel par rapport au DPCP. La réalité qu'on voit partout au Québec, c'est qu'on va perdre des avocats d'expérience au profit du DPCP.», explique Marie-Claire Lemieux, présidente du syndicat des avocats et avocates de l'aide juridique de l'Abitibi-Témiscamingue.
Pour se faire entendre, pancartes à la main, la vingtaine d'avocats de l'aide juridique en Abitibi-Témiscamingue a manifesté mercredi avant-midi devant le Palais de justice, à Val-d'Or. Ils feront de même toute la journée, jeudi.