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La minière Sayona est notamment dans la mire.
Les chefs des communautés autochtones de Lac-Simon et de Pikogan veulent leur part dans la minière Sayona.
Lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires de la compagnie, ils ont rappelé aux investisseurs que les projets de la compagnie, à La Corne et à Authier, ne peuvent pas se faire sans l'acceptabilité sociale des Premières Nations.
Ils demandent au gouvernement du Québec de s'assurer que les communautés jouissent des retombées économiques du lithium extrait des territoires ancestraux non cédés. Ça inclut la deuxième transformation.
Les chefs Chantal Kistabish et Lucien Wabanonik déplorent que Sayona n'ait rien offert malgré deux ans de discussion entre les parties.
Lucien Wabanonik est catégorique, à l'heure actuelle, Sayona n'a pas le consentement des autochtones:
«Les babines ne suivent pas les bottines. C'est le cas avec Sayona. En général, on n'a rien reçu de l'industrie et de l'exploitation de la ressource. Pas une cenne, zéro et une barre et c'est encore comme ça en 2023. Il faut changer ça.»