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Dans une semaine jour pour jour, les paramédics en Abitibi-Témiscamingue seront en grève. Leur convention collective est échue depuis mars 2020.
Les membres ont plusieurs revendications, dont une augmentation salariale et l'abolition des horaires de faction toujours en vigueur à Ville-Marie, Malartic et Amos. Les ambulanciers doivent demeurer disponibles tous les jours de la semaine pendant 24h.
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Au lieu d'attendre les appels dans leur véhicule d'urgence, ils demeurent plutôt dans leur domicile ce qui peut avoir pour effet de rallonger jusqu'à 10 minutes le temps d'intervention. Ce délai peut faire toute la différence lorsque vient le temps de sauver une vie.
Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec - CSN, indique que pour l'instant, le syndicat «ne sent aucune ouverture.»
Il ajoute que ses membres souhaitent «que ça se règle» et que tout le monde est conscient «que ça ne peut pas se faire en claquant des doigts» parce que les changements «vont demander une augmentation de la main-d'oeuvre.»
M. Lafleur espère tout de même que 2022 «soit la bonne année.»
«On est conscient que ça va demander un plan à moyen terme. C'est possible qu'un contrat de travail soit signé sans que les horaires soient abolis, mais honnêtement, c'est certain que ça va peser lourd dans la balance.»
Québec propose à la table à l'heure actuelle une nouvelle convention collective d'une durée de trois ans. C'est donc dire que les négociations devraient redémarrer dès l'an prochain, puisque ce contrat de travail fraichement renouvelé serait déjà échu en 2023.