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Le dossier de Peter Nygard est revenu devant la Cour du Québec au palais de justice de Montréal, lundi matin.
Le dossier impliquant le magnat canadien de la mode Peter Nygard est revenu devant la Cour du Québec au palais de justice de Montréal, lundi matin.
À la suite de sa prédécente comparution, l'audience de l'enquête de remise en liberté avait été fixée au 4 avril.
Lundi matin, sous la présence du juge Christian Tremblay, la défense a reporté le dossier au 25 mai prochain au palais de justice de Montréal. M. Nygard devra y assister alors qu'initialement, sa présence n'avait pas été exigée le 4 avril.
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Entre-temps, celui-ci demeure détenu dans son dossier de Montréal et dans ses autres dossiers ailleurs au Canada, a indiqué le procureur du Directeur des poursuites criminelles et pénales.
Me Laurence Juillet, représentant l'avocat de M. Nygard à Montréal, n'a pas répondu à notre demande de commentaires.
Le 29 mars dernier, le magnat canadien de la mode Peter Nygard a comparu virtuellement devant la juge Anne-Marie Lanctôt de la Cour du Québec à Montréal, depuis une prison de Toronto, pour être accusé d'agression sexuelle et de séquestration.
Récemment, le ministre fédéral de la Justice, David Lametti, a émis une ordonnance pour autoriser l'extradition de Peter Nygard vers les États-Unis qu'après la fin de ses procédures judiciaires au Canada.
L'automne dernier, M. Nygard a été accusé à Toronto de six chefs d'agression sexuelle et de trois chefs de séquestration dans des incidents présumés remontants à la fin des années 1980 et au milieu des années 2000. Il a nié ces allégations.
Il a été arrêté pour la première fois à Winnipeg en 2020 en vertu de la loi sur l'extradition après avoir été accusé de neuf chefs d'accusation pour des gestes à caractère sexuel à New York. Les autorités américaines affirment qu'il a utilisé sa position dans l'industrie de la mode pour attirer les femmes et les filles mineures.
L'ancien chef d'une entreprise de vêtements de plusieurs millions de dollars fait également face à une action collective aux États-Unis impliquant 57 femmes avec des allégations similaires.
Avec des informations de la Presse canadienne