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Le gouvernement fédéral affirme que la Chine n’a fourni aucun échéancier pour la levée de l’interdiction.
Des experts de l’industrie estiment que l’embargo persistant de Pékin sur le bœuf canadien illustre parfaitement l’incertitude à laquelle sont confrontés les exportateurs sur le marché chinois.
La Chine bloque depuis près de trois ans maintenant les expéditions de bœuf provenant des usines de transformation canadiennes, depuis qu’un cas atypique d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) a été découvert dans une ferme de l’Alberta en décembre 2021.
L’«ESB atypique» se développe spontanément chez environ un bovin sur un million. Elle n’est pas la même que l’ESB classique, plus communément appelée «maladie de la vache folle». L’ESB atypique ne présente aucun risque pour la santé humaine, contrairement à la souche classique qui a été liée à la maladie neurologique mortelle de Creutzfeldt-Jakob.
Un cas d’ESB atypique n’a généralement pas de répercussions sur le commerce international. La Chine est d'ailleurs le seul marché dans le monde à continuer de bannir le bœuf canadien en raison de la découverte de ce cas en 2021.
Le gouvernement fédéral affirme que la Chine n’a fourni aucun échéancier pour la levée de l’interdiction.
Le bœuf n’est pas le seul produit agricole actuellement confronté à des difficultés en Chine. Plus tôt ce mois-ci, Pékin a lancé une enquête antidumping sur les importations de canola canadien, en réponse apparente à la décision d'Ottawa, en août, d'augmenter les tarifs douaniers sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.