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La coalition présidentielle d'Emmanuel Macron ne remporterait qu'une majorité relative au terme du second tour des élections législatives françaises.
Selon les premières estimations de France Télévision, Ensemble récolterait 230 sièges à l'Assemblée nationale. Il faut en compter 289 pour avoir une majorité absolue.
Parmi les ministres élus ou réélus figurent Élisabeth Borne (première ministre), Marc Fesneau (Agriculture), Olivier Véran (Relations avec le Parlement) et Olivier Dussopt (Travail).
Plusieurs grands noms de la coalition ont subi des échecs, notamment la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, et le patron de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand.
«C'est une première place décevante, mais c'est une première place», s'est consolée la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire sur les ondes de France 2, citée par le site du journal Le Monde.
La principale force d'opposition sera formée par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), une coalition de gauche menée par Jean-Luc Mélanchon, qui ferait élire 149 députés. Toutefois, l'ajout d'élus de gauche, notamment en provenance des territoires d'outre-mer, pourrait permettre d'améliorer ce résultat.
«La déroute du parti présidentiel est totale et aucune majorité ne se présente, a-t-il déclaré, selon le site du Monde. Nous avons réussi l'objectif politique que nous nous étions donné.»
L'extrême droite, représentée par le Rassemblement national de Marine Le Pen, obtient son meilleur résultat à des élections législatives en obtenant 85 sièges, un résultat supérieur à ce que pouvaient laisser présager ceux du premier tour. En 1986, le Front national avait récolté 35 sièges, mais il s'agissait alors d'une élection à la proportionnelle.
«Nous avons atteint les trois objectifs que nous nous étions fixés: faire d'Emmanuel Macron un président minoritaire ; poursuivre la recomposition politique indispensable ; constituer un groupe d'opposition déterminant face aux destructeurs d'en haut, la Macronie, et d'en bas, l'extrême gauche», a commenté Mme Le Pen, toujours selon Le Monde.
Les Républicains de la droite traditionnelle ne conserveraient que 76 des 100 sièges qu'ils comptaient à la législature précédente.