Depuis le début de l’année, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a recensé 25 événements de décharge d’arme à feu sur son territoire.
Les statistiques sont semblables à l’an dernier, mais le SPVM observe une légère hausse.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet sur ce sujet dans la vidéo.
À pareille date, il s’agit d’une hausse de huit événements du genre. Au niveau des tentatives de meurtre, le SPVM a enregistré 12 événements, soit une légère baisse de trois.
«Cependant, on ne le dira jamais assez, chaque événement de violence en est un de trop», a exprimé le responsable aux communications pour le SPVM, David Shane, lors d'une conférence de presse.
«Lorsque les événements [de violence armée] se succèdent dans une soirée ou dans une fin de semaine, c’est clair que ça frappe l’imaginaire collectif.»
Des opérations sur plusieurs fronts
Le SPVM avance qu’il ne ménage pas ses efforts pour lutter contre la violence armée dans la métropole. Ses stratégies incluent notamment la prévention, le renseignement, la visibilité policière et les enquêtes criminelles.
Du 1er janvier au 26 mars 2023, la police a saisi 135 armes à feu dans différentes circonstances, comme lors de perquisitions, de patrouilles. À pareille date, le SPVM avait saisi 121 armes à feu en 2022.
«Ce sont des armes qui ont, non seulement été retirées de criminelles dangereux, mais qui auraient pu être utilisées pour commettre des crimes violents», a souligné M. Shane.
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De plus, le SPVM a procédé à l’arrestation de 78 personnes pour des évéenemtns en lien avec des armes à feu.
«Récemment, on n’a jamais été aussi efficace au SPVM pour résoudre des incidents de coups de feu», a-t-il soutenu. Il explique cette nouvelle tendance, notamment par une meilleure qualité à niveau des enquêtes, mais également l’utilisation de la technologie, telle que les caméras de rue et de citoyens.
«Il n’y a pas d’endroit assez loin pour se cacher après avoir tiré des coups de feu à Montréal». Le SPVM a d’ailleurs été capable de mettre au collet de plusieurs criminels à l’extérieur du Québec et du Canada depuis l’an dernier.
En été, la pression monte
L’arrivée de la saison estivale est synonyme d’une plus vie nocturne plus énergique dans la métropole. C’est pourquoi le SPVM promet de «d’augmenter la pression» sur les individus et les groupes criminels connus pour être associés avec la violence par arme à feu.
D’ailleurs, M. Shane a mentionné lors du point de presse que plusieurs enquêtes du SPVM devraient aboutir à des résultats dans les prochaines semaines.
Le projet ARRET qui avait été inauguré en septembre 2022 se poursuivra tout au long du printemps. Le projet a pour objectif «accentuer la pression sur les éléments criminels à l’origine des événements violents», en regroupant 68 policiers possédant une expertise variée.
