Politique

Legault tend la main aux médecins, mais leur demande de démontrer de l’ouverture

«Ce que je souhaite, c'est qu’entre autres, la FMOQ vienne s'asseoir avec nous et qu’on trouve des solutions pour les Québécois.»

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e533e375969942253472eac237589a1bef44a579990eb3071386b1a37c3e71a4.jpg Le premier ministre du Québec, François Legault, répond aux questions des journalistes au Musée national de la guerre, à Ottawa, le 21 mars 2025. Lundi, il a invité les médecins omnipraticiens à s’asseoir à la table de négociations afin de discuter du désir de la CAQ de changer leur mode de rémunération. (LA PRESSE CANADIENNE/Sean Kilpatrick)

François Legault tend la main aux médecins omnipraticiens en les invitant à s’asseoir à la table de négociations. Il espère qu’ils démontreront de l’ouverture à changer leur mode de rémunération. 

Selon le premier ministre, c’est essentiel pour permettre «la prise en charge de tous les Québécois». Jusqu’à maintenant, il sent «de la résistance au changement», ce qui explique pourquoi il a dit la semaine dernière que «ça allait brasser» avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ).

«On n’aura jamais un réseau de santé efficace si on n’a pas une première ligne forte (…) Pour y arriver, à peu près tous les spécialistes arrivent à la conclusion qu'il faut modifier le mode de rémunération. Actuellement, les médecins de famille sont payés à l'acte. Nous, ce qu'on voudrait, c'est qu'une partie soit par capitation», a déclaré M. Legault en mêlée de presse à Nicolet, lundi, après avoir assisté à une cérémonie de remise de prix à des policiers et des citoyens à l’École nationale de police. 

«Ce que je souhaite, c'est qu’entre autres, la FMOQ vienne s'asseoir avec nous et qu’on trouve des solutions pour les Québécois, pour les patients. On ne fait pas ça pour être en guerre avec les médecins, on fait ça pour les patients», a-t-il ajouté, soulignant qu’il espère «une entente négociée avec les deux syndicats de médecins».

Lia Lévesque

Lia Lévesque

Journaliste