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François Legault ferme la porte à la demande de rencontre de la cheffe libérale, Dominique Anglade. Elle souhaitait convoquer tous les partis de l'Assemblée nationale à une séance extraordinaire pour clarifier le plan de match de son gouvernement devant la nouvelle vague de COVID-19 déferlant sur le Québec.
«On demande aux Québécois d'éviter tout contact social, de rester chez eux et de faire du télétravail. C'est ce que recommande la Santé publique. L'Assemblée nationale et le gouvernement doivent montrer l'exemple», a-t-il réagi dans une déclaration envoyée par courriel à La Presse canadienne.
«Toutes nos énergies sont déployées à combattre ce virus et cette cinquième vague très virulente», a-t-il conclu.
Mme Anglade a interpellé François Legault, jeudi soir, par l'entremise d'une lettre. Son idée de convoquer d'urgence les élus a toutefois essuyé un refus de la part du cabinet du premier ministre, qui affirme qu'«il est contre-intuitif de vouloir rouvrir le Parlement».
Mme Anglade a mentionné que son parti est ouvert quant aux modalités entourant la tenue de la séance extraordinaire. Tous les députés n'auraient pas besoin d'être présents, a-t-elle précisé.
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Les autres partis d'opposition se sont montrés favorables à la démarche proposée par les libéraux. Elle a reçu l'appui de la porte-parole de Québec solidaire en matière d'éducation, Christine Labrie.
«Un gouvernement qui gouverne seul sans reddition de comptes est un gouvernement qui fait des erreurs. Nous voulons l'aider à prendre les meilleures décisions possibles», a-t-elle écrit vendredi sur Twitter.
Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a aussi affirmé que son parti participera à l'exercice si l'Assemblée nationale est convoquée en vidéoconférence.
«Par contre nous pensons qu'il faut d'abord mettre en veilleuse la politique pour faire plus de place à de l'expertise scientifique indépendante et objective, notamment en faisant entrer dans la cellule de crise des experts comme la Dre (Joanne) Liu», a-t-il déclaré, également sur Twitter.
La reprise des travaux parlementaires à Québec est prévue le 1er février.