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L'avion Antonov s'est écrasé au-dessus d'un quartier peuplé d'Omdurman, blessant également au moins 10 personnes.
Le bilan des victimes de l'écrasement d'un avion militaire soudanais dans la ville d'Omdurman s'est alourdi à au moins 46 morts, mercredi, ce qui en fait l'un des accidents d'avion les plus meurtriers dans ce pays du nord-est de l'Afrique au cours des 20 dernières années.
L'avion Antonov s'est écrasé mardi au-dessus d'un quartier peuplé d'Omdurman, blessant également au moins 10 personnes, selon le bureau des médias de Khartoum, géré par le gouvernement. Le premier bilan fourni par le ministère local de la Santé faisait état de 19 morts.
L'armée a déclaré dans un communiqué que l'avion s'est écrasé alors qu'il décollait de la base aérienne de Wadi Sayidna, au nord d'Omdurman, qui est la ville sœur de la capitale, Khartoum.
L'accident a également endommagé un certain nombre de maisons dans le district de Karrari à Omdurman.
L'armée avait précédemment déclaré que des membres des forces armées et des civils avaient été tués dans l'accident, mais n'avait pas fourni de chiffres. Elle n'avait pas précisé la cause de l'accident.
Le ministère de la Santé a déclaré que certains corps avaient été transférés à l'hôpital Nau d'Omdurman.
Les médias locaux ont rapporté que l'avion était en route vers la ville de Port Soudan, sur la mer Rouge, siège du gouvernement soutenu par l'armée, lorsqu'il s'est écrasé au-dessus du quartier d'Al-Thawra, dans le district de Karrari. Les habitants ont signalé de fortes explosions lors de l'accident, qui ont envoyé d'épais nuages de fumée et de poussière au-dessus d'Omdurman.
L'avion transportait des officiers militaires de haut rang, selon le média Sudan Tribune. L'armée n'a pas confirmé cette information.
Les accidents d'avion sont fréquents au Soudan, principalement en raison du mauvais bilan du pays en matière de sécurité aérienne. En 2020, au moins 16 personnes ont été tuées lorsqu'un avion militaire, un Antonov An-12 russe, s'est écrasé dans la région du Darfour.
Le Soudan est en guerre civile depuis 2023, lorsque les tensions entre l'armée et un groupe paramilitaire notoire, les Forces de soutien rapide, ont explosé en guerre ouverte.