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Les défis sont nombreux
La situation du transport scolaire est précaire en région.
Pour le principal transporteur, Autobus Maheux, on a pu éviter le pire, soit des ruptures de service, à la rentrée, mais c'est chaud.
Au Témiscamingue notamment, un chauffeur de dernière minute a été trouvé à minuit moins une.
Attirer des chauffeurs et les retenir est tout un défi, explique le directeur régional Division autocars chez Maheux, Yannick Goupil :
«Il y a des offres d'emploi partout et ce n'est pas évident d'être compétitif avec d'autres entreprises aux salaires imposants ou aux conditions particulières. Chez nous, on a beaucoup de mères au foyer dont c'est le deuxième emploi ou de retraités qui veulent avoir un sentiment d'appartenance avec une gang.»
L'autre gros défi, c'est l'environnement. Québec a déjà été interpellé pour de l'aide financière.
Yannick Goupil :
«Ça fait en sorte qu'il y a des coûts exorbitants que les transporteurs doivent assumer. Depuis l'été dernier, tous les nouveaux autobus immatriculés au Québec doivent être électriques. Nos installations ne sont pas adaptées pour mettre, tout à coup, 30 bornes de recharge ou des rampes de rechargement. Tout ça, on parle de plusieurs centaines de milliers de dollars d'investissement. C'est une chose de le décréter et une autre de le réaliser.»
À lui seul, le transporteur Maheux embauche plus de 150 conducteurs d'autobus.