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Pour une seconde fois, les employés ont rejeté les offres patronales et ont voté pour l'adoption d'une banque de grève de quatre semaines.
Le conflit de travail à l'entreprise d'emballage Amcor de Saint-Césaire risque de prendre de l’ampleur.
Les salariés, qui ont tenu une journée de grève en février et une semaine complète de débrayage à la fin avril, ont, de nouveau, rejeté, lundi 6 mai, les dernières offres patronales.
De plus, ils ont voté à 73 % en faveur d'une banque de quatre semaines de grève à déclencher au moment jugé opportun.
Les négociations, entamées en juin 2023, n'ont rien donné pour l'instant, malgré la présence d'un conciliateur.
La question salariale est en litige, souligne le syndicat affilié à la CSN qui rappelle que l'entreprise, en monopole au Québec, a généré un revenu net de près d'un demi-milliard de dollars (497 M$) selon son dernier état financier.
«Partout en Montérégie, même si les employeurs s'arrachent les salarié-es dans le contexte de pénurie de main-d'œuvre, Amcor semble vivre dans son monde, où les décisions des membres du syndicat n'existent pas. L'employeur ne semble pas à l'écoute de ses salarié-es, mais nous les soutenons pour qu'ils parviennent à le ramener à la réalité. Il devra comprendre que pour garder ses employé-es, il faudra les traiter avec respect tout en leur offrant des conditions qui vont rivaliser avec celles des autres entreprises de la région.»
- Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN
Amcor fabrique à Saint-Césaire des capsules à vis pour le marché des vins et spiritueux. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d'Amcor-CSN regroupe 97 membres.