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Rimouski présente le 4e plus bas taux d’inoccupation de tout le Québec, très loin du taux d’équilibre qui est évalué à 3 %.
Avec la pandémie et le nombre de nouveaux résidents à la hausse, le manque de logements disponibles frappe de plein fouet à Rimouski.
Selon les données de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, le taux d'inoccupation a encore diminué et se situait à un maigre 0,2 % en 2021.
Il s'agit d'une baisse de 0,7 % comparativement à 2020.
Rimouski présente le 4e plus bas taux d’inoccupation de tout le Québec, très loin du taux d’équilibre qui est évalué à 3 %.
Selon les chiffres de la SCHL, le loyer mensuel moyen à Rimouski est de 670 $, un montant qui ne reflète pas le prix des nouvelles locations qui est plus élevé.
Rimouski n’offre pas ou très peu de logements de deux ou trois chambres. Cette situation a un impact important sur plusieurs entreprises et commerces de la Ville.
Lorsque c’est possible, des entreprises permettent le télétravail pendant quelques mois avant d’accueillir leurs nouveaux employés.
Des dirigeants se lancent également dans l’immobilier pour attirer et garder leur main-d’œuvre.
Martin Poirier, agent chez Place aux Jeunes Bas-Saint-Laurent, indique que certains employeurs «songent à acheter de l’immobilier pour loger les travailleurs, convertir des maisons, etc.»
Il précise qu'il y a «plusieurs acteurs autour de la table qui réfléchissent à tout un cocktail de solutions.»
La situation est similaire à Rivière-du-Loup alors que le taux d’inoccupation atteignait à peine 0,5 % en 2021.
Matane s’en tire un peu mieux avec un taux de 1,7 %, ce qui est tout de même loin du taux d’équilibre de 3 %.