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Le syndicat des travailleurs d'Airbus Canada à Mirabel demande un conciliateur
Sans date de reprise des négociations 48 heures après le rejet d'une troisième proposition d'entente de principe, le syndicat des travailleurs d'Airbus Canada à Mirabel a demandé les services d'un conciliateur, mardi.
Dimanche, les membres de la section locale concernée de l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA), affiliée à la FTQ, ont rejeté dans une proportion de 68 % l'entente de principe qui était intervenue entre les parties, le 12 avril. Deux autres offres patronales avaient été rejetées auparavant.
«Il n’est pas normal d’attendre plus de 48 heures après un vote avant d’obtenir des dates de négociations. C’est pourquoi nous avons fait appel au service de médiation de la Direction générale des relations de travail. Personne n’a avantage à laisser traîner la situation et d’en arriver à un conflit», indique Éric Rancourt, le porte-parole à la table de négociation, dans un message transmis aux syndiqués.
Le syndicat s'est adressé au ministère du Travail du Québec pour demander les services d'un médiateur-conciliateur qui «agira à titre de tiers neutre et impartial afin de favoriser la reprise des discussions entre les parties avec l’objectif d’en arriver à une entente», peut-on lire dans le même courriel.
Plusieurs points sont en litige entre Airbus et les membres du syndicat: les horaires de travail, la sécurité d'emploi, l'impartition, les salaires et l'ancienneté, avait rapporté M. Rancourt.
Airbus Canada est pour sa part préoccupé par le programme des avions A220, construits à Mirabel, qui n'est pas encore rentabilisé.
Avec des informations de Lia Lévesque, La Presse Canadienne