Santé

Le syndicat des ambulanciers souhaite conserver trois ambulances temporaires à Sherbrooke

Ces travailleurs souhaitent que ces véhicules soient ajoutés de manière permanente et non seulement pour quelques mois.

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Les paramédics de l'Estrie souhaitent que ces ambulances temporaires soient ajoutées de manière permanente et non seulement pour quelques mois. (La Presse canadienne)

Les paramédics CSN de l'Estrie sont craintifs à l'idée de la perte possible de trois ambulances temporaires sur le territoire du Grand Sherbrooke. Celles-ci doivent entrer en fonction dès cette semaine. 

Ils croient qu'elles seront retirées à nouveau lors du prochain budget du CIUSSS de l'Estrie CHUS, en octobre prochain. 

«La chose qu'on trouve la plus plate dans toute cette histoire, c'est que le CIUSSS avoue qu'il manque des véhicules. Lorsqu'on n'avait pas ces véhicules cet hiver, il y a eu des ajouts spontanés chaque jour sur la route. Au final, ces ajouts arrivaient trop tard puisque le «rush» d'appels était déjà passé», a affirmé le président du syndicat des paramédics de l'Estrie (SPEC), Samuel Côté. 

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Rappelons que l'été dernier, trois ambulances avaient été ajoutées pour répondre à une hausse croissante du volume d'appels, mais avaient été ensuite retirées le 8 octobre dernier. 

«Cet hiver, ce sont des ambulanciers des zones limitrophes comme Windsor, East-Angus ou Magog qui étaient obligés de venir desservir Sherbrooke puisque tous les véhicules étaient à l'hôpital. Ça faisait en sorte qu'il y avait encore plus de découverture. Ce qu'on décrit c'est que c'est encore une histoire de budget. On veut vraiment que ça soit la santé du patient qui soit au coeur des décisions», a-t-il ajouté. 

Urgence d'agir

Le président du syndicat est donc catégorique : ces véhicules sont nécessaires pour le bon fonctionnement des opérations. Ces travailleurs souhaitent que ces véhicules soient ajoutés de manière permanente et non seulement pour quelques mois. 

Selon M.Côté, le manque de véhicules ambulanciers amène une surcharge aux travailleurs qui ne sont pas en mesure d'avoir une période de repas durant leur quart de travail de 12 heures. 

«L'ajout de trois véhicules aide les paramédics sur la route, aide à désengorger les hôpitaux et également il y a tellement de rétention des civières à l'hôpital, ce qui veut dire que lorsque les paramédics arrivent à l'hôpital et il n'y a pas de civière disponible. Ils doivent rester avec le patient, donc ça fait une découverture sur le territoire. Ces véhicules viennent aider avec ce problème», a-t-il conclu. 

Pour les plus récentes nouvelles de l'Estrie, consultez le Noovo.Info.

Samuel Gosselin-Bélanger

Samuel Gosselin-Bélanger

Journaliste