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Il manque 350 infirmières et une centaine d'infirmières auxiliaires
Le plus récent plan de contingence du CISSS-AT passe de travers dans la gorge des syndicats en Abitibi-Témiscamingue.
Le CISSS doit abolir une centaine de postes qui étaient soit contingentés, soit vacants faute de personnel. Ça touchera les soins à domicile, les GMF, les secteurs ruraux et la santé publique.
La situation du personnel en santé est catastrophique, alors qu'il manque 350 infirmières et une centaine d'infirmières auxiliaires.
Les efforts de recrutement s'accélèrent, mais porteront fruit après la formation et la scolarisation obligatoires.
Le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais, croyait bien que le précédent plan de contingence, en décembre 2021, était le dernier :
«Il y a environ le tiers de ces postes-là avec quelqu'un dessus, mais que depuis deux ans, étaient contingentées, donc déplacées de force pour aller aider dans des services jugés plus critiques ailleurs. Là, en bon Québécois, elles vont aller bumper une de leurs collègues pour voler un poste par ancienneté.»
Jean-Sébastien Blais demande un plan de 25 millions de dollars pour sauver les meubles :
«On demande des bourses d'études, le maintien du temps supplémentaire à taux double pour nos professionnels en soins qui font du temps supplémentaire pour permettre aux services d'être ouverts. On demande aussi d'être reconnus comme d'autres entreprises de la région, que ceux qui travaillent le weekiend soient rémunérés à temps et demi. C'est une pratique courante dans les mines de la région, alors pourquoi nos professionnels en soins ne pourraient pas avoir ça.»
Un plan de contingence a pour but de redonner de l'air aux employés et de diminuer le temps supplémentaire obligatoire en fermant temporairement certains services.
La FIQ-SISSAT, qui représente 1 600 personnes en Abitibi-Témiscamingue, promet de talonner les candidats aux élections.