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Le Syndicat de la Mine Noranda (STMN-CSN) appelle les élus, notamment la mairesse de Rouyn-Noranda, Diane Dallaire, et le nouveau député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, à la collaboration.
Il souhaite qu'un dialogue s'installe pour que la Fonderie Horne, entreprise qui rejette 33 fois la norme québécoise d'arsenic dans l'air ambiant de Rouyn-Noranda, puisse devenir une usine propre, dans les meilleurs délais.
Son président, Stéphane Larente, se prononce d'ailleurs en faveur du plan de 500 M$ de Glencore qui a pour but de réduire les émissions d'arsenic à 15 nanogrammes par mètre cube d'ici 2027.
«L'atteinte du trois nanogrammes, on ne fait pas bande à part. On la veut nous aussi éventuellement, mais pour ça, ça va demander des délais. Est-ce qu'ils peuvent faire plus, plus rapidement? C'est une question qu'il faudrait leur poser. C'est sûr que ce serait quelque chose de souhaitable parce qu'on n'est pas contre la vertu. Si on peut le faire plus rapidement, on va le faire plus rapidement.», juge Stéphane Larente.