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Le premier ministre Justin Trudeau a entamé ce vendredi une série de réunions à huis clos au Rwanda pour tenter de rallier les pays du Commonwealth aux objectifs climatiques du Canada et à sa vision de l’invasion russe de l’Ukraine.
Le chef du gouvernement du Canada est arrivé mercredi dans la capitale, Kigali, pour la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, mais le sommet ne commence officiellement que vendredi.
L’agenda du premier ministre prévoit une rencontre avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. L’Ukraine et la Russie se sont disputés l’appui de l’Afrique alors que le conflit violent se poursuit, entraînant une flambée mondiale du coût du carburant et une pénurie de produits céréaliers qui pourrait pénaliser gravement certains pays africains.
Justin Trudeau a également à son agenda des entretiens avec les dirigeants d’Antigua-et-Barbuda, un pays situé dans la mer des Caraïbes, de même que du Ghana et de la Zambie.
Jeudi, le premier ministre Trudeau devait rencontrer en tête-à-tête le président du Rwanda, Paul Kagame, mais cette rencontre a été retardée.
Le prince Charles a inauguré vendredi la 26e réunion des dirigeants des pays du Commonwealth qui a lieu à Kigali, au Rwanda, en faisant l'éloge du Canada.
Il a exhorté les participants à tirer des leçons des efforts de réconciliation autochtone accomplis par le Canada et à retenir des leçons du passé.
L'héritier du trône a ajouté que sa femme Camilla, la duchesse de Cambridge, et lui ont été profondément touchés le mois dernier lors de leur séjour au Canada par les témoignages de représentants de peuples autochtones et non autochtones qui, a-t-il dit, ont lancé une réflexion honnête sur les moments les plus sombres de leur histoire commune.
Le premier ministre Justin Trudeau applaudit le prince Charles après avoir prononcé une allocution lors de la cérémonie d'ouverture de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Kigali, au Rwanda | Crédit photo - Paul Chiasson, La Presse canadienne
Le prince Charles a affirmé que les racines du Commonwealth plongent profondément dans des périodes douloureuses de l'histoire et que si l'association de ses membres veut avancer dans l'harmonie, les nations doivent reconnaître ce passé.
Il a aussi voulu préciser avant le sommet que la relation de chaque nation avec la Couronne, que ce soit en tant que république ou monarchie, appartient à chacune d'entre elles et que les pays ont le droit de rompre leurs liens.