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Les autobus ne circuleront plus, mais les services adaptés et les services sur demande seront maintenus.
Les usagers de transports en commun de la ville de Gatineau devront repenser leurs déplacements à compter de ce lundi, puisque le service de la Société de transport de l'Outaouais (STO) sera interrompu en raison d'une grève générale illimitée.
«La Société de transport en commun confirme l’interruption complète du service de transport en commun dès demain matin, ce lundi 20 octobre», a indiqué la société d'État dans un communiqué publié dimanche soir.
Les autobus ne circuleront plus, mais la STO confirme que les services adaptés et les services sur demande seront maintenus.
Le Syndicat uni du transport (SUT), qui représente les employés de la STO, avait annoncé la semaine dernière son intention de partir en grève, alors que les négociations avec la partie patronale ne débloquent toujours pas. La convention collective de ces travailleurs est échue depuis 2023, a affirmé le Syndicat dans un communiqué de presse.
Pour éviter la grève et mettre fin au conflit de travail, la STO a proposé aux représentants syndicaux d'aller en arbitrage, a indiqué la société dans un communiqué publié plus tôt dimanche. Le Syndicat avait jusqu'à 16 h pour répondre à cette demande.
«J’invite le syndicat à considérer cette voie de sortie au bénéfice des clients, a écrit le directeur général de la STO, Patrick Leclerc, dans un communiqué. Comme nous, ils veulent tout faire pour éviter la grève. Je les crois. S’ils acceptent, nous serons en mesure de maintenir le service demain».
Plus tard en soirée, la STO a confirmé que la grève aurait bel et bien lieu puisque le Syndicat n'a pas fourni de «réponse positive» à la requête d'arbitrage. En raison de l'absence d'employés jugés essentiels «aux commandes et dans les garages», la STO prévoit d'interrompre le service d'autobus durant au moins une semaine.
«La clientèle donc, est invitée à prévoir des alternatives de déplacement et à suivre l’évolution de la situation», a indiqué la société de transport.
Au cœur des négociations se trouvent «les enjeux de sécurité d'emploi et de parité salariale», a expliqué le Syndicat dans un communiqué publié dimanche soir.
«Notre équipe de négociation a agi de bonne foi tout au long du processus, mais l'employeur tente de démanteler des protections établies depuis longtemps dans la convention collective, qui garantissent la sécurité d'emploi de nos membres», a affirmé Olivier Lachance, président de la section locale 1557 du SUT.
Il a précisé que ses membres réclament un salaire «comparable à celui offert dans les autres sociétés de transport».
«En ce moment, ils et elles gagnent nettement moins que leurs homologues ailleurs», a-t-il ajouté.