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Se disant «tanné» que son dossier judiciaire «traîne», le Rouynorandien Denis Chevrier, accusé de crimes de nature sexuelle, veut enregistrer un plaidoyer de culpabilité.
Ça devait se faire vendredi matin au Palais de justice de Rouyn-Noranda, mais les avocats n'ont pas réussi à discuter de la trame factuelle dans le dossier. Ainsi, le plaidoyer est reporté en février. Il est possible que les deux parties soumettent au tribunal une suggestion commune quant à la sentence.
Accusé notamment d'agression sexuelle et de contacts sexuels, Denis Chevrier est à ce jour en détention préventive depuis près de deux ans et demi, selon un ratio accordé de 1.5.
L'homme dans la cinquantaine a profité de son passage devant le tribunal vendredi pour dénoncer ses conditions de détention qu'il qualifie de misérables à la prison de Bordeaux, à Montréal. Il désire être transféré au centre de détention d'Amos. Sa demande a été acceptée dans les derniers mois, mais le transfert n'a toujours pas eu lieu, faute de main-d'oeuvre.
Son avocate, Me Nathalie Roy, a elle aussi mis en lumière les problèmes de communications, alors qu'elle et son adjointe doivent effectuer plus d'une cinquantaine d'appels avant d'espérer fixer un rendez-vous avec son client. Toutefois, la juge Marie-Claude Bélanger a été claire à l'effet que le tribunal n'a pas juridiction pour décider de l'endroit où un accusé doit être incarcéré.