Le roi et la reine de Suède seront au Canada à la fin du mois, a annoncé lundi le gouverneur général. Ils visiteront notamment Montréal.
Le roi Carl XVI Gustaf et la reine Silvia arriveront pour une visite d'État le 18 novembre et repartiront deux jours plus tard, selon un communiqué de presse du bureau du gouverneur général Mary Simon.
Ce texte est une traduction d'un contenu de CTV News.
Bien que le programme du voyage n'ait pas encore été dévoilé, le communiqué indique que le couple royal fera escale à Ottawa et à Montréal, où il assistera à des événements destinés à «approfondir les liens entre le Canada et la Suède».
Qualifiant la Suède de «partenaire économique et sécuritaire important», le communiqué précise que la visite vise à renforcer les relations politiques, commerciales et en matière de défense entre les deux pays, en mettant l'accent sur la politique étrangère du Canada dans l'Arctique.
Les informations générales fournies avec l'annonce indiquaient que les droits de douane ont été supprimés sur la plupart des exportations suédoises vers le Canada dans le cadre de l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne.
Bien que les récents changements apportés à la politique tarifaire américaine n'aient pas été directement mentionnés, cette visite fait suite à plusieurs voyages internationaux effectués par le premier ministre Mark Carney et d'autres responsables au cours des mois qui ont suivi les élections fédérales, dans le but d'accroître les échanges commerciaux avec d'autres partenaires.
En septembre, La Presse canadienne a rapporté que M. Carney avait effectué à lui seul un total de 13 visites à l'étranger depuis mars. La semaine dernière, lui et le ministre du Commerce, Maninder Sidhu, ont rencontré leurs homologues chinois pour discuter, entre autres, de commerce.
Ces réunions se sont tenues dans le cadre du forum de coopération économique Asie-Pacifique, au cours duquel M. Carney a déclaré avoir présenté ses excuses au président américain Donald Trump pour une publicité anti-droits de douane qui avait incité le dirigeant américain à interrompre les négociations commerciales à la fin du mois d'octobre.


