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La probabilité d'un choc qui pourrait nuire au système financier canadien a diminué depuis l'an dernier, mais les inquiétudes demeurent quant aux tensions géopolitiques, à l'inflation élevée, au chômage et au fardeau de la dette des ménages.
La probabilité d'un choc qui pourrait nuire au système financier canadien a diminué depuis l'an dernier, mais les inquiétudes demeurent quant aux tensions géopolitiques, à l'inflation élevée, au chômage et au fardeau de la dette des ménages, estiment des spécialistes en gestion des risques interrogés par la Banque du Canada.
L'édition 2023 de l'enquête sur le système financier de la banque centrale montre que la confiance envers la résilience du système financier canadien est à son plus haut niveau depuis la première enquête de ce genre de la banque centrale, en 2018.
Les experts évoquent un secteur bancaire bien capitalisé et un système financier bien réglementé, affirmant qu'ils s'attendent à ce que les régulateurs, les banques centrales et les gouvernements interviennent en cas de choc important.
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Les personnes interrogées qui pensent que la probabilité d'un choc est plus grande dans les un à trois ans à venir se disent préoccupées par le fait qu'une forte inflation pourrait persister et qu'un resserrement quantitatif pourrait entraîner une détérioration de la liquidité du marché.
Selon elles, une cyberattaque réussie contre une institution financière canadienne ou une infrastructure majeure du marché financier pourrait entraîner des perturbations à l'échelle du système, tandis que les tensions géopolitiques pourraient peser sur la tarification des actifs à risque à l'échelle mondiale.
L'enquête a été complétée par 58 experts principaux en gestion des risques entre le 21 février et le 10 mars.