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Confusion et interprétation de certains témoins sont à l'origine des mauvaises intentions prêtées à Simon-Olivier Frappier.
L'étudiant responsable du confinement au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, en novembre dernier, est acquitté de toutes les accusations qui pesaient contre lui.
Une série de malentendus serait à l'origine de cette histoire, qui a provoqué un important déploiement policier dont la présence d’un hélicoptère de la Sûreté du Québec, selon la preuve présentée au procès. Le jeune homme n’avait aucune intention criminelle lorsqu’il s’est présenté au collège.
On a confondu une veste sans manches à poches multiples portée par Simon-Olivier Frappier avec un gilet pare-balles. Le fil qu'on associait à une bombe était dans les faits une tubulure d'insuline.
Quant aux menaces proférées à l'endroit d'un prof elles semblent avoir été le résultat du téléphone arabe.
Le jeune homme de 20 ans, blanchi sur toute la ligne, n'a pu réintégrer le Cégep depuis l'incident, malgré le fait que le tribunal l'avait autorisé, il y a quelques semaines, en allégeant ses conditions de remise en liberté.
La direction de l'établissement l'en empêche par des démarches légales qu'elle a entamées.