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Chaque année, jusqu'à 12 tonnes de déchets sont ramassés sur le mont Everest, qualifié par certains de «poubelle à ciel ouvert».
Après avoir voyagé dans une quarantaine de pays pour gravir les plus hauts sommets du monde, l’alpiniste québécois Gabriel Filippi remarque que les glaciers ne sont plus les mêmes en raison des changements climatiques et des comportements humains.
«Il y a 25 ans, l’environnement n’était pas vraiment une conscience qu’on avait», se rappelle-t-il. La vapeur est toutefois en train de se renverser alors que des expéditions visant à nettoyer la montagne prennent place du côté népalais de l’Everest depuis trois ans.
Chaque année, 10 à 12 tonnes de déchets sont ramassées sur la montagne, a expliqué M. Filippi à l’occasion de la conférence C2 Montréal. C’est réuni avec plusieurs membres de la communauté du plein air qu’il a raconté de quelle façon il parvenait à allier ses convictions environnementales à son sport.
«J'étais encore au sommet de l'Everest l'année dernière, je m'implique avec l’armée népalaise qui est mandatée par le gouvernement pour faire le nettoyage. Je m'implique avec eux pour envoyer leurs gens de façon sécuritaire en haut», raconte-t-il.
Même si certains ne se gênent pas pour qualifier le mont Everest de poubelle à ciel ouvert, pour M. Filippi, il faudrait tout de même regarder dans notre propre pays. Il suffit de se souvenir des plages gaspésiennes été prises d’assaut par les touristes pendant la pandémie et laissées en piètre état.
Selon lui, il faut surtout montrer l’exemple pour parvenir à modifier certaines habitudes. Lorsqu’il a gravi le plus haut sommet en Océanie, la pyramide de Carstensz, ce dernier a d’ailleurs pris les devants pour ramasser les déchets sur le camp de base.
«Pendant des années, tout le monde laissait traîner ses déchets parce que c’est isolé. Une journée de pluie qu’on ne pouvait pas monter, j’ai décidé de prendre un sac pour nettoyer le camp», se remémore-t-il.
Différents grimpeurs ont ensuite emboîté le pas pour lui donner un coup de main. Une affiche a ensuite été installée pour sensibiliser les prochains visiteurs à garder le camp propre.
Ce qui fait jaser à C2 Montréal: