«Le fait qu'on se dirige vers un pays suscite beaucoup d'activité diplomatique au Québec«, a affirmé le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon jeudi, en présentant un résumé du volet international de son Livre bleu sur le Québec souverain.
Il a dit avoir eu plusieurs rencontres avec des représentants étrangers jusqu'à maintenant et prépare même une tournée aux États-Unis au début de 2026.
«Les gens (aux États-Unis) ont des questions sur l'évolution des choses», a-t-il justifié en conférence de presse au Château Frontenac.
Le choix du lieu n'était pas anodin. Pour parler de la place du Québec dans le monde, il dit avoir choisi cet hôtel, parce que c'est là où s'étaient déroulées les Conférences de Québec entre le premier ministre Winston Churchill et le président Roosevelt, en 1943 et 1944.
M. St-Pierre Plamondon a refusé de s'ouvrir sur la teneur des échanges diplomatiques et l'identité des représentants qu'il a rencontrés.
Il a toutefois précisé qu'il a des entretiens avec des membres du corps diplomatique pratiquement toutes les semaines à son bureau.
Le Québec disposerait d'une représentation dans deux fois plus de pays, après l'arrivée au pouvoir d'un éventuel gouvernement du Parti québécois, précise le document.
Le Québec dispose actuellement d'un réseau de représentations, bureaux, délégations et antennes dans pratiquement 19 pays.
Un gouvernement péquiste fixerait donc la barre à au moins 38; on énumère entre autres le Vietnam, la Suisse, l'Irlande, etc.
Une évaluation coûts/bénéfices serait effectuée pour déterminer les pays les plus susceptibles de permettre au Québec de maximiser les retombées économiques et sa diplomatie d'influence, peut-on lire.
Le PQ vise l'accession du Québec à l'indépendance par la tenue d'un référendum dans un premier mandat.
Dans le document, la formation précise qu'elle veut ainsi que le Québec soit un des pays les plus prêts à assumer son indépendance en matière diplomatique.
