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Un vaste secteur industriel situé entre Griffintown et Pointe-Saint-Charles pourrait bientôt changer de visage.
La Société immobilière du Canada (SIC) prévoit en effet réaménager une partie de ce secteur appelé le bassin Wellington.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
«Nous pensons que ces terrains ont la possibilité de créer un point de convergence, un endroit spécial et de donner une identité à tout le quartier», a déclaré Christopher Sweetnam-Holmes, directeur principal de l'immobilier pour le Québec à la société d'État fédérale.
L'objectif est de transformer d'anciens sites industriels en logement et de construire 2800 nouvelles maisons, dont 1000 unités dédiées à des logements sociaux et abordables.
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«Ce que nous présentons aujourd'hui, c'est la vision du site», a poursuivi Marcelo Gomez-Wiuckstern, vice-président de la SIC chargé des communications et des affaires publiques. «Ensuite, nous travaillons avec la ville pour obtenir les autorisations de zonage, puis nous vendons le terrain à différents promoteurs, mais ils doivent respecter la vision.»
Le projet du bassin Wellington comprendrait également une plage urbaine, trois nouveaux parcs et un secteur dédié aux artistes.
Le plan devra être approuvé par la ville de Montréal, qui a déjà une vision pour cette zone.
«Il s'agit d'un terrain public géré par le gouvernement du Canada», a indiqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante. «Bien sûr, nous avons de grandes attentes en termes de logement, mais d'accès à l'eau.»
Les défenseurs du logement se réjouissent de la construction de nouveaux logements, mais s'inquiètent du coût des logements abordables.
«La définition de logement abordable et de logement social peut être assez vague, et nous ne savons pas vraiment si ces nouvelles unités vont répondre aux besoins des Montréalais qui ont besoin d'un logement abordable», a rappelé Margaret Van Nooten, membre de Projet Genèse.
La Société immobilière du Canada devra décontaminer le terrain, puis vendre des lots individuels à des promoteurs.
«Nous prévoyons de dépenser au moins 77 millions de dollars en frais de décontamination, ce qui n'est pas négligeable», a soutenu M. Sweetnam-Holmes.
La réalisation du plan pourrait prendre de 10 à 15 ans et la société d'État espère que les travaux commenceront d'ici 2025.