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L'ACI prévoit un prix moyen de 670 389 $ cette année et de 702 214 $ l'année prochaine, lorsque les prix devraient augmenter de 4,7 %.
L'Association canadienne de l'immobilier (ACI) s'attend à ce que le prix moyen d'une maison termine l'année en baisse de 4,8 % par rapport à 2022, mais prévoit une hausse des prix à peu près équivalente en 2024.
Ces prévisions, publiées vendredi, évoquent un prix moyen de 670 389 $ cette année et de 702 214 $ l'année prochaine, les prix devant alors augmenter de 4,7%.
L'association prévoit également que les ventes de logements diminueront de 1,1% pour se fixer à 492 674 cette année, avant d'augmenter de 13,9 % pour atteindre 561 090 en 2024.
Ces prévisions tiennent compte de la faible variation des ventes d'un mois à l'autre observée depuis l'été 2022 et des modestes gains mensuels enregistrés en février et en mars, alors que les acheteurs se réchauffaient à l'idée de réaliser un achat.
«Alors que le marché du printemps se réchauffe et qu'il semble que certains acheteurs réintègrent le marché, il est important de se rappeler que les conditions de marché intenses des dernières années n'ont pas disparu, elles ont simplement été mises en pause», a expliqué Jill Oudil, présidente de l'ACI, dans un communiqué.
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Le marché sur lequel les Canadiens reviennent a connu des mois de baisse des ventes, de diminution des inscriptions et de recul de l'enthousiasme des acheteurs, alors que les huit hausses successives des taux d'intérêt de la Banque du Canada ont pesé sur le coût de l'emprunt.
Mais la banque centrale a maintenu son taux directeur ces derniers mois, ce qui a convaincu certains acheteurs potentiels de se relancer sur le marché, pendant que les prix sont encore bas.
Ces tendances ont entraîné une baisse de 34,4% des ventes de logement en mars par rapport à l'année précédente, pour les porter à 41 636.
En données désaisonnalisées, les ventes se sont chiffrées à 33 833, soit environ 1% de plus qu'en février.
Mars est le deuxième mois consécutif de hausse des ventes, a souligné Rishi Sondhi, des Services économiques TD.
M. Sondhi a attribué une grande partie de cette hausse à la stabilisation des taux d'intérêt, qui a soutenu la «psychologie des acheteurs», et à la solidité du marché de l'emploi.
«Selon nos prévisions, les ventes devraient continuer à augmenter cette année, bien que les changements réglementaires imminents, qui rendront plus difficile l'obtention d'un prêt hypothécaire, constituent un important risque de baisse», a-t-il affirmé dans une note aux investisseurs.
Alors que les ventes ont augmenté d'un mois à l'autre, les nouvelles inscriptions restent à leur niveau le plus bas en 20 ans, selon l'ACI.
En données désaisonnalisées, les nouvelles inscriptions ont totalisé 53 298 en mars, soit une baisse de 5,8 % par rapport à février. Le nombre réel de nouvelles inscriptions a atteint 68 597, soit une baisse de 27,4 % par rapport au même mois de l'année précédente.
L'offre ayant atteint un niveau historiquement bas, Mme Oudil a indiqué que les maisons se vendaient non seulement plus rapidement, mais que cela n'avait pas suffi à inciter certains vendeurs à mettre leur propriété en vente.
«Les vendeurs devront probablement observer plus de preuves de reprise soutenue de l'activité et des prix avant que les inscriptions n'augmentent de manière significative», a estimé M. Sondhi.
Le prix moyen des maisons était de 686 371 $ en mars, en baisse de 13,7 % sur une base annuelle.
En excluant du calcul les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver, qui tendent à être les marchés les plus actifs du pays, le prix moyen national se trouve réduit de plus de 136 000 $.
En données désaisonnalisées, le prix moyen des maisons a augmenté de 2 % par rapport à février, pour s'établir à 648 088 $.
L'ACI a également indiqué que le prix moyen était en hausse de près de 75 000 $ par rapport à son niveau de janvier 2023.