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Cette décision prendra effet à la fin du mois de décembre 2026.
Les États-Unis ont annoncé mardi qu'ils se retireront à nouveau de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en raison de ce que Washington considère comme son parti pris anti-israélien.
Il s'agit de la troisième fois que les États-Unis quittent l'UNESCO, dont le siège est à Paris, et de la deuxième fois pendant que Donald Trump est au pouvoir.
Le président Trump avait déjà retiré les États-Unis de l'UNESCO lors de son premier mandat, mais le pays avait réintégré l'agence en 2023 pendant la présidence de Joe Biden.
Cette décision prendra effet à la fin du mois de décembre 2026.
Dans une déclaration transmise au New York Post, la porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, Anna Kelly, a plaidé que l'UNESCO «soutient des causes culturelles et sociales wokes, qui divisent et qui sont totalement en décalage avec les politiques de bon sens pour lesquelles les Américains ont voté en novembre».
La décision ne surprendra pas les responsables de l'UNESCO, qui avaient anticipé une telle démarche à la suite de l'examen spécifique ordonné par l'administration Trump au début de l'année.
En 2017, l'administration Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient de l'UNESCO, citant le parti pris anti-israélien. Cette décision a pris effet un an plus tard.
Les États-Unis et Israël ont cessé de financer l'UNESCO après que celle-ci a voté l'inclusion de la Palestine en tant qu'État membre en 2011.
Les États-Unis s'étaient déjà retirés de l'UNESCO en 1984, sous l'administration Reagan, car ils considéraient que l'agence était mal gérée, corrompue et utilisée pour promouvoir les intérêts de l'Union soviétique. Ils ont réintégré l'organisation en 2003, sous la présidence de George W. Bush.