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Le porte-parole du Parti québécois (PQ) en matière d’Éducation, Pascal Bérubé, a annoncé jeudi qu’il parrainait une pétition pour un meilleur encadrement des cellulaires en classe, voire les interdire.
Le député de Matane-Matépédia avance que les cellulaires ont «des effets négatifs sur la concentration des élèves et [contribuent] au cyberharcèlement dans les écoles».
Pour appuyer sa proposition, M. Bérubé donne en exemple des pays comme la France ou les Pays-Bas où l’interdiction du cellulaire en classe a eu un impact positif. Il ajoute que les enseignants sont «très largement favorables à l’encadrement, voire à l’interdiction du cellulaire en classe».
D’après le péquiste, un meilleur encadrement du cellulaire dans les écoles est «d’une importance capitale pour les jeunes» et permettrait d’améliorer les conditions de travail des enseignants.
Lors d’un colloque de la Fédération des syndicats de l’enseignement de la CSQ (FSE-CSQ) en mai dernier, les enseignants avaient justement discuté d’une telle mesure. Ceux-ci avaient justement justifié leur position en avançant que le téléphone cellulaire nuisait à la concentration des élèves et qu’ils craignaient l’utilisation que les jeunes pouvaient faire de l’appareil en classe.
La date limite pour signer la pétition, qui est disponible sur le site Internet de l’Assemblée nationale, est le 2 octobre prochain.
Avec de l'information de Pierre Saint-Arnaud de La Presse canadienne.