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Le PQ poursuit sa tournée électorale en dehors du Québec
La caravane du Parti québécois (PQ) a poursuivi sa route électorale à l'extérieur du Québec afin de marteler son message sur l'indépendance. Le chef péquiste a fait un arrêt à Ottawa pour énumérer les refus essuyés par François Legault face au gouvernement fédéral.
Paul St-Pierre Plamondon s'est pointé devant le parlement fédéral, jeudi matin, entouré de ses candidats de la région de l'Outaouais. À sa droite, deux panneaux présentant une vingtaine de demandes de la Coalition avenir Québec adressées à Ottawa.
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«Au cours des quatre dernières années, la doctrine de la CAQ, c'était celle d'obtenir des gros gains dans le Canada. C'est littéralement ce que nous a promis et ce qui est inscrit dans leur document qui est intitulé "un nouveau projet nationaliste à l'intérieur du Canada"», a-t-il affirmé.
Or, 6 milliards $ en transferts en santé, l'application de la loi 101 aux entreprises à charte fédérale, les pouvoirs en immigration, la déclaration de revenus unique, ont tous essuyé une fin de non-recevoir de la part de Justin Trudeau, a entre autres mentionné le chef péquiste, en les marquant l'un après l'autre d'un «x» au crayon-feutre rouge.
Selon M. St-Pierre Plamondon, l'avenir que réservent un gouvernement caquiste et le Canada est des «relations contre-productives qui mènent à un échec répété». Il a invité les électeurs québécois à passer de «locataire» à «propriétaire».
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«On n'est pas obligé d'être les Tanguy du Canada. On peut choisir de déménager, de s'assumer pleinement en étant propriétaire», a affirmé M. St-Pierre Plamondon.
Ce n'est pas la première fois que la caravane péquiste fait une sortie hors Québec en campagne électorale. En 2018, le chef péquiste de l'époque, Jean-François Lisée, s'était rendu aux marches du parlement d'Ottawa pour brandir le spectre de l'indépendance et dénoncer que le Québec ne reçoive pas sa juste part des investissements et des dépenses.
M. St-Pierre Plamondon a expliqué son choix de répéter l'exercice pour rappeler que les Québécois envoient environ la moitié de leurs impôts au fédéral.
«C'est un gouvernement de trop qui utilise nos impôts souvent en fonction d'intérêts qui ne sont pas ceux du Québec. [...] Quand Ottawa nous donne de l'argent, ce n'est pas l'argent d'Ottawa, c'est notre propre argent», a soutenu le leader souverainiste.
Sa présence en sol ontarien a été de courte durée. M. St-Pierre Plamondon a traversé la rivière des Outaouais où il tiendra un point de presse, jeudi après-midi, sur l'enjeu des transferts fédéraux en santé devant l'Hôpital de Gatineau.