Les instances du Parti libéral du Canada refusent la demande de Ruby Dhalla d'avoir recours à un interprète au cours du débat en français des candidats à la chefferie, le 24 février à Montréal.
Le porte-parole du parti, Parker Lund, a déclaré jeudi que seuls les candidats et le modérateur seront autorisés à participer au débat et qu'aucun service d'interprète ne sera offert aux candidats.
Les libéraux prévoient tenir deux débats des candidats à la chefferie, un en français le 24 février et un en anglais le lendemain.
Mme Dhalla a déclaré dans une récente entrevue que son équipe de campagne prévoyait de demander cette semaine un interprète pour le débat en français parce qu'elle ne parle pas couramment cette langue.
Mais elle prévoit d'y assister dans tous les cas et fera ses déclarations d'ouverture et de clôture en français.
Mme Dhalla a déclaré dans un communiqué jeudi qu'elle restait déterminée à apprendre le français, qui serait sa cinquième langue.
«En tant que cheffe, je défendrai toujours un Canada où chaque citoyen, quelle que soit sa langue, est inclus dans les débats sur notre avenir, a-t-elle déclaré. Bien que je reconnaisse la décision du Parti libéral, je vois cela comme une occasion de démontrer mon engagement à représenter tous les Canadiens.»
Ruby Dhalla a été députée libérale fédérale de la circonscription de Brampton—Springdale, en Ontario, de 2004 à 2011.
L'identité de la personne qui dirigera le Parti libéral du Canada (PLC) sera annoncée le 9 mars. Selon les procédures récemment publiées par le PLC, la période de vote par anticipation débutera à 8 h le 26 février et se poursuivra jusqu'au congrès du 9 mars. Les membres pourront voter par anticipation en ligne.
