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Le syndicat du personnel de soutien d’Urgences-santé a avisé le Tribunal administratif du travail qu’il serait en grève pour une semaine, soit du 20 septembre au 27 septembre.
La convention collective de ces travailleurs est échue depuis le 31 mars 2020 et ceux-ci n’ont donc pas eu d’augmentation salariale depuis plus de deux ans.
Le personnel de soutien d’Urgences-santé est notamment composé de préposés, de chefs d’équipe de préposés, de mécaniciens et de chefs d’équipe mécaniciens, de recyclatèques et de réparateurs. Ces 120 employés veillent au bon fonctionnement des services ambulanciers du Montréal métropolitain et à l’entretien du matériel médical à bord des véhicules.
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«L’employeur dit n’avoir aucune marge de manœuvre financière pour nous offrir autre chose que l’appauvrissement, mais il trouve le moyen d’embaucher des sous-traitants à très fort prix pour faire une partie de notre travail au lieu d’investir dans les conditions de travail pour pourvoir les postes à l’interne, dénonce le président du Syndicat du personnel de soutien d’Urgences-santé (CSN), Marc Dulude. On est tannés de ce manque de respect.»
Rappelons que les employés de soutien avaient déjà déclenché une grève de 36 heures en juillet dernier, soutenant que les négociations avec la partie patronale étaient dans l'impasse.
Urgences-santé est l'unique organisation publique de services préhospitaliers d'urgence au Québec. Elle dessert Montréal et Laval, les deux régions du Québec dont la densité de population est la plus importante. Dans toutes les autres régions du Québec, ce sont des entreprises privées ou des coopératives qui exercent les mêmes fonctions.
Avec des informations de Jennifer Gravel, Noovo Info.