Le Parti conservateur du Québec (PCQ) s’est attaqué à Pascal Bérubé, jeudi, qualifiant le député de Matane-Matapédia «d’ennemi national».
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Ces propos ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et ont été montrés du doigt par le député du Parti québécois (PQ).
Cet échange est survenu après que le compte Twitter du PCQ de la circonscription Matane-Matapédia ait lancé que M. Bérubé se rangeait du côté du premier ministre François Legault et de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
«Le Parti conservateur du Québec défend la liberté de choix et un pouvoir au plus près des gens. Notre ennemi national se trouve dans la bureaucratie d'un François Legault. Notre ennemi local prend les traits d'une créature superficielle et CAQ-compatible: Pascal Bérubé», a écrit le parti politique.
Pascal Bérubé a ensuite répliqué au PCQ, en dénonçant cette attaque via ses réseaux sociaux.
«Voici comment le parti d’Éric Duhaime s’attaque à moi dans ma circonscription», a mentionné le député.
Au moment d’écrire ces lignes, le chef du PCQ, Éric Duhaime, n’avait pas répondu à la suite de cet échange.
De son côté, M. Duhaime a annoncé mardi qu’il se présentera dans Chauveau lors des prochaines élections, une circonscription au nord de Québec.
Des organisateurs au passé controversé
Les responsables de comté pour Éric Duhaime ont fait l’objet de plusieurs controverses par le passé.
P.A. Beaulieu, gestionnaire du compte Twitter du PCQ dans Matane-Matapédia, avait été assujetti à une intervention policière en 2015 lorsque l’ex-chef du PQ Pierre Karl Péladeau était de visite dans la région de Cap-Chat, avait rapporté Le Soleil.
De plus, une enquête politique du Journal de Québec a révélé jeudi dernier que Sylvie Paradis, vice-présidente de l’Association de circonscription du PCQ dans Matane-Matapédia aurait tout fait en son pouvoir pour ralentir la campagne de vaccination dans la province et aurait également conseillé à un contact sur Facebook d’aller au parlement avec une arme militaire.
Mme Paradis avait été arrêtée le 23 mars dernier, elle qui avait enregistré plusieurs faux rendez-vous sur la plateforme Clic Santé afin de ralentir la campagne de vaccination.
