Le Parti conservateur du Québec (PCQ) croit que si les élections se tenaient aujourd’hui, il parviendrait à élire au moins sept députés dans la grande région de Québec.
Pour y aller d'une telle déclaration, le PCQ s'est basé sur les projections de Qc125, une plateforme spécialisée dans les analyses électorales.
QC125 estime que le PCQ s'emparerait ainsi de trois circonscriptions dans la Capitale-Nationale et élirait quatre députés dans Chaudière-Appalaches.
Lors de la publication de son bilan de fin de session parlementaire lundi, le PCQ se qualifie comme la «réelle opposition» et comme la «réelle alternative» au gouvernement de François Legault afin de «faire valoir les intérêts des citoyens».
«Le gouvernement est incapable de prendre une décision et change d’avis comme de chemise. Québec est l’épicentre de la débandade caquiste, c’est ici que les gens se sont sentis le plus trahis», a déclaré le chef du PCQ, Éric Duhaime.
Selon un récent sondage Léger, le PCQ récolterait 11% des appuis dans l’ensemble de la province et se positionne au cinquième rang, derrière le Parti libéral du Québec et Québec solidaire.
Par voie de communiqué, le PCQ estime que le CAQ cumule les erreurs et vise à faire le contraire du gouvernement Legault en ce qui a trait aux projets de loi 40, 25 et 15 – la réforme du réseau de la santé.
«Notamment, en abolissant la structure Santé Québec créée par le ministre Dubé pour rapatrier les postes vers les établissements de santé locaux et en ne portant pas en appel la décision de la Cour supérieure du Québec de maintenir les commissions scolaires anglophones», indique-t-on.
Les conservateurs ont également montré du doigt les décisions de la CAQ d’octroyer une augmentation salariale de 30% aux députés de l’Assemblée nationale et de subventionner la venue des Kings de Los Angeles au Centre Vidéotron, et ce, en pleines négociations avec les syndicats de la fonction publique.
Le PCQ a rappelé plusieurs promesses, s’il était élu, notamment de suspendre temporairement la taxe provinciale sur l’essence et de construire un 3e pont à Québec pour une fraction du prix du tunnel Québec-Lévis.
