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Le manque d'une cible claire est critiqué
Les réactions sont vives au lendemain du passage du ministre de l'Environnement à Rouyn-Noranda. Benoit Charette a discuté des émissions d'arsenic avec les élus municipaux, la Santé publique régionale et des groupes citoyens.
Le ministre ne s'est toutefois pas avancé quant à la cible prochaine à atteindre dans le cadre du renouvellement de l'attestation d'assainissement avec Glencore, propriétaire de l'usine.
«L'inquiétude sera calmée quand il va y avoir un plan d'action clair et avec raison. Il va falloir des cibles. Le ministre a abordé la possibilité d'instaurer des limites journalières. Je pense que ce sont des pas dans la bonne direction, mais il faut que ce soit suivi d'un partage des données à la population et surtout, que si jamais les normes et les cibles ne sont respectées, qui ai des conséquences pour l'entreprise.», analyse Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, spécialisée en environnement.
La députée solidaire de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien, a quant à elle rencontré virtuellement le ministre Charette lors de sa visite à Rouyn-Noranda. La politicienne se dit déçue, expliquant qu'il aurait dû avoir un plan chiffré et précis.
Pour sa part, Climat Québec, un parti politique fondé en 2021, estime que la Fonderie Horne doit immédiatement se conformer sans quoi elle devra dans le cas contraire suspendre ses activités.