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Le porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) en matière de Sécurité publique, Alistair MacGregor, a présenté mardi un projet de loi visant à combattre l'ingérence politique dans les enquêtes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Le porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) en matière de Sécurité publique, Alistair MacGregor, a présenté mardi un projet de loi visant à combattre l'ingérence politique dans les enquêtes de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
L’initiative du NPD modifierait la Loi sur la Gendarmerie royale de façon à ce que le ministère de la Sécurité publique «ne puisse interférer avec des décisions des forces policières, mais plutôt proposer des pistes d’orientation politique à la GRC».
Le ministère de la Sécurité publique ne pourrait ainsi interférer avec les décisions opérationnelles du corps policier sur des dossiers spécifiques, qu’il s’agisse d’enquêtes, d’arrestations ou de procès.
Cette proposition survient alors que les allégations d’ingérence politique dans l’enquête sur la tuerie de Portapique, en Nouvelle-Écosse, ont fait la manchette au cours des derniers mois.
«Ce que cela démontre, c’est qu’il doit y avoir des réformes concernant le respect de l’autorité de la GRC. Les gens doivent avoir confiance en leurs institutions», a souligné M. MacGregor.
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Le député a mentionné que la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, était justement en faveur de plus de clarté dans cette loi.
M. MacGregor a encouragé le ministère de la Sécurité publique à appuyer son projet de loi. «Si nous sommes sérieux en tant que parlementaires dans notre objectif de fournir un cadre législatif pour la transparence demandée par les Canadiens, ce projet de loi permet justement de séparer la sphère politique de la sphère opérationnelle», a-t-il soutenu.